SAINT-VENANT (62)

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SAINT-VENANT (62)

 

Venant, de descendance illustre, attiré très jeune par une carrière militaire, est l’un des principaux officiers de l’armée de Pépin le Bref.

Dans une joute il est gravement blessé à la jambe. Cet accident lui fait comprendre la fragilité des choses de ce monde et un mystérieux travail s’opère en lui. Il est touché par la grâce de Dieu. Remis de sa blessure, il abandonne le métier des armes pour une vie de solitaire. Il se retire dans la forêt de Vastelau (près d’Aire sur la Lys) où il se bâtit une cellule, se livre aux travaux les plus durs de la vie la plus austère.

Après deux ans de solitude, ses vertus sont connues dans la contrée de la Morinie. On veut le rencontrer, recevoir de lui quelques paroles consolatrices. De tous les rangs de la société, chacun veut se mettre sous sa direction. Parmi eux, Isbergues, fille de Pépin le Bref et de Berthe au Grand Pied, sœur de Charlemagne. Cette princesse d’une très grande beauté et d’un excellent caractère, attire le regard des plus illustres. Isbergues a entendu parler de la vie admirable de Venant, elle est persuadée que Dieu lui a proposé cet homme pour la diriger dans le chemin de la perfection à laquelle elle se sent appelée.

Isbergues demande à rencontrer Venant, sa demeure étant située à proximité du bois où vit l’ermite. Son humilité et sa modestie blessées, Venant commence par refuser avant de rencontrer l’humble et pieuse Isbergues. Un prince anglo-saxon demande à Pépin la main de la princesse qui accueille favorablement cette alliance mais il ne parvient pas à fléchir la volonté d’Isbergues qui a résolu de se retirer complètement du monde pour se consacrer à Dieu

Voulant éviter de nouvelles demandes en mariage, Isbergues conjure Dieu de la défigurer et de lui ravir sa beauté devenue un obstacle à la vie qu’elle souhaite mener. Son vœu est exaucé, une plaie aussi hideuse que subite met fin aux charmes que l’on admirait en elle. Exaspéré par ce prodige, le prince saxon, attribuant à Venant le refus de la princesse, décide de se venger en ordonnant, en 766, que Venant soit tué, décapité et que son corps soit jeté dans la Lys.

Pendant ce temps, Isbergues continue de prier et de souffrir avec patience de sa maladie envoyée par Dieu. Elle a une vision d’un ange lui annonçant qu’elle guérira en mangeant un morceau d’un poisson qui sera trouvé sur le corps de Venant jeté dans la Lys.

Des pêcheurs sont envoyés à la rechercher du corps, qu’ils repêchent à l’endroit où la Lys traverse le Vastelau. Ils retirent de l’eau un cadavre dont la tête détachée du tronc est tenue par les mains sur la poitrine, et découvrent une anguille cachée dans la vase et les herbes qui entourent le corps. La princesse mange alors un morceau de cette anguille et sa guérison est instantanée. Elle lui organisera des funérailles presque royales.

Isbergues renonce au monde et se consacre à la vie monastique sous les règles de Saint-Benoît à Aire où elle fonde un monastère dont elle sera l’abbesse pendant vingt ans. Elle rend l’âme à Dieu en 808.

 

 

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